|13 juillet 2025|
Le Projet de loi de simplification de la vie économique adopté le 17 juin à l’Assemblée Nationale suscite de vives inquiétudes, et c’est peu de le dire, chez les propriétaires de locaux commerciaux. Plusieurs mesures conduisent d’ailleurs l’avocat Gabriel Neu Janicki à écrire qu’on tire à « boulet rouge sur les bailleurs ».
Quelles seraient les conséquences du Projet de loi de simplification de la vie économique pour les bailleurs ? Comment interpréteront-ils le nouveau message que leur envoie l’Assemblée Nationale ? Les réponses de Christophe Noel, Délégué Général de la FACT, Fédération des Acteurs du Commerce dans les Territoires.
Annonçant un ciel dégagé pour l’immobilier français, Charles Marinakis a livré son analyse du marché existant aux « Ondes de l’Immo », dans un podcast animé par Erick Cala. Alors que les transactions connaissent un rebond de +11,4 % au premier semestre 2025 par rapport à 2024, le président de Century 21 a aussi partagé avec les journalistes des nouvelles positives pour son réseau, notamment sa très forte notoriété. Profitant de sa présence, nous l’avons interrogé sur plusieurs sujets : l’avenir du métier d’agent immobilier, la digitalisation, mais aussi les rapports locatifs et le statut du bailleur privé.
Réflexions sur le Rapport au gouvernement "Pour une relance durable de l'investissement locatif"
Un rapport de plus ? Peut-être mais celui-ci intitulé « Pour une relance durable de l’investissement locatif », remis à la Ministre Valérie Létard par ces deux coauteurs Marc-Philippe Daubresse, Sénateur du Nord et Mickaël Cosson, député des Côtes d’Armor pose un regard novateur et lucide sur le secteur locatif privé.
58% des locataires de ce pays sont logés dans le parc privé locatif détenu par 5,9 millions de foyers fiscaux (10 millions de propriétaires). Derrière ces chiffres, les parlementaires auteurs de ce rapport posent un premier constat : ce ne sont pas les institutionnels qui contribuent à l’existence d’un parc locatif privé mais les particuliers. La part des institutionnels qui était de 20% en 1980 est passée à 1% !
Avec l’arrivée de l’été, le littoral continue de séduire les candidats à la résidence secondaire. Mais après cinq années de hausse plus marquée que la moyenne nationale, le marché des stations balnéaires connaît une évolution intéressante.
Selon les données de SeLoger, les prix n’y augmentent plus que de +0,2 % sur un an, contre +0,4 % au niveau national. Cette stabilisation ouvre la voie à de nouvelles opportunités pour les acheteurs. Les évolutions varient toutefois fortement d’une station à l’autre, avec des disparités locales marquées que détaille l’équipe scientifique de SeLoger dans sa dernière étude.
La loi n°65-557 du 10 juillet 1965 régissant le statut de la copropriété des immeubles bâtis distingue clairement la propriété des parties communes de leur usage. En principe, les parties communes sont l’objet d’une propriété indivise entre les copropriétaires, qui en usent et jouissent librement. Lorsqu’un copropriétaire est le seul à avoir accès à une partie commune, il peut donc bénéficier d’un droit de jouissance exclusif sur cette partie.
Dans ce cadre, il est fréquent que certains copropriétaires se voient attribuer un droit de jouissance privative sur une partie commune. Il peut s’agir d’une terrasse, d’une cour, d’un balcon, de combles, d’un couloir, d’un emplacement de stationnement ou encore d’un jardin.
Par ailleurs, il ne faut pas confondre le droit de jouissance exclusive avec le droit de propriété, ni avec le lot de jouissance. La jouissance exclusive sur une partie commune désigne un simple droit d’usage, qui est attribué au copropriétaire ayant l’usage de cette partie.
L’annonce de la suspension estivale de MaPrimeRénov’ pour les dossiers individuels a suscité un véritable émoi. Dans une dynamique de « stop and go », les informations relayées ont alimenté la confusion dans l’esprit des particuliers. Pourtant, un point majeur est passé largement sous les radars : les copropriétés ne sont pas concernées par cette pause et restent éligibles à MaPrimeRénov’ Copropriété.
La France compte près de 10 millions de logements en copropriété, soit environ un tiers du parc résidentiel national. Parmi eux, 30 % sont occupés par des locataires, ce qui rend le sujet d’autant plus bouillant au regard de l’application de la loi Climat et Résilience. Sans rénovation, ces biens deviennent inexploitables à la location, et perdent de leur valeur patrimoniale, jusqu’à 15% à la revente. Or, lorsqu’on est copropriétaire, la rénovation énergétique est souvent plus cohérente, plus performante et plus accessible que les rénovations menées de manière isolée.
Dans un marché immobilier instable, les investisseurs se tournent vers des solutions patrimoniales alternatives. Depuis plusieurs années, le viager comme la nue-propriété, connaissent un regain d’intérêt et séduisent une nouvelle génération d’acquéreurs. Ils ont réussi à s’imposer comme des stratégies d’épargne immobilière accessibles, sécurisées et porteuses de sens. Mais ce type d’investissement ne s’improvise pas et quelques fondamentaux sont à respecter.
Le viager ne s’improvise pas, il relève d’un montage complexe comportant du juridique, du financier et du notarial. Il faut sécuriser les clauses de réversibilité, anticiper les charges, évaluer les scénarii de durée. Ce n’est pas un produit de défiscalisation, c’est un placement de conviction.
Face à l’urgence écologique, sociale et économique de rénover les logements privés, la mission « Banque de la rénovation » a remis son rapport le jeudi 10 juillet 2025 à Éric Lombard, ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, et à Valérie Létard, ministre chargée du Logement.
La mission, dirigée par Yannick Borde, président de Procivis, comporte également les sénatrices Amel Gacquerre et Marianne Margaté ainsi que Danielle Dubrac présidente de l'UNIS et Kosta Kastrinidis, directeur des prêts de la Caisse des Dépôts. Une réunion rassemblant les acteurs du secteur bancaire et assurantiel a marqué cette étape décisive dans la structuration d’un nouvel outil de financement.
Saintes s’apprête à résonner des plus belles notes
Cet été, du 12 au 19 juillet, la 54e édition du Festival de Saintes accueillera les amateurs de musique dans le cadre exceptionnel de l’abbaye aux Dames. Derrière cette programmation, une vision : celle d’une artiste de renommée internationale, cheffe d’orchestre et violoncelliste, qui depuis plusieurs années façonne la ligne artistique du festival. Comment conçoit-elle ce rôle ? Quel dialogue entretient-elle avec les équipes du festival pour mieux servir encore cette vision ? Comment sélectionne-t-elle les artistes et les œuvres qui feront battre le cœur des festivaliers ? Autant de questions que nous avons posèes à Ophélie Gaillard.
Nous avons le plaisir de vous présenter Alessandra Orlando dont vous avez pu lire la semaine dernière déjà un article dans notre section art de vivre.
Ici en photographie avec Anne-Sandrine Di Girolamo à Lecce (Pouilles, Italie) après une interview que nous aurons bientôt le plaisir de vous présenter.
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Photographie de haut de page : Campagne de Fasano, Pouilles, Italie.